Almanara Magazine

Deux épigraphes garshouné à Notre-Dame de Ajaltoun

Amine Jules Iskandar

L’église Notre-Dame de Ajaltoun (fig. 1) fut offerte à l’Eglise Maronite par les Khazen en 1647. Elle présente une vingtaine d’inscriptions des XVIII° au XX° siècles qui ornent ses façades dont une quinzaine concentrée sur la façade Sud. Elles sont toutes en arabe exceptées deux en garshouné.

La première épigraphe située à l’extérieur de l’église (fig. 2), dans la galerie voutée, fit déjà l’objet d’une publication dans notre ouvrage Epigraphie Syriaque au Liban[1]. Entre temps l’église a subi une restauration récente qui a révélé avec plus de clarté les matériaux de ses nombreuses inscriptions arabes et garshouné. Ainsi le support de cette épigraphe s’est avéré être du marbre (fig. 3) et non de la pierre calcaire brune comme mentionné précédemment dans notre ouvrage[2].

C’est la seconde épigraphe garshouné située à l’intérieur de l’église qui est inédite et qui fait l’objet de la seconde partie de cette nouvelle étude.

Notre-Dame de Ajaltoun présente encore l’ancienne tradition des autels maronites dits tridentins qui sont adossés à l’abside. Ils contiennent un tabernacle surmonté d’un baldaquin. De part et d’autre, les absidioles remplacées souvent, comme ici, par des niches, contiennent les représentations du Christ à gauche et de la Vierge à droite. C’est au-dessus de cette dernière niche que se trouve l’épigraphe inédite de 1766.

Epigraphe N-D de Ajaltoun 1748

Date : 1748                              

Eglise Notre-Dame, Ajaltoun, région du Kesrouan

Dimensions : hauteur 28cm ; largeur 43,5cm

Support : marbre de carrare blanc[3]

Emplacement : dans le mur de la galerie extérieure

Ecriture : serto

Gravure : relief saillant repris au noir

Texte : garshouné

Bien que déjà publiée dans Epigraphie Syriaque au Liban[4], nous présentons à nouveau ici l’inscription de la galerie extérieure pour des fins de continuité et de comparaisons avec celle de l’intérieur.

En effet, nous constatons des similitudes importantes entre les deux épigraphes garshouné de cette église. Les deux emploient le garshouné au lieu du syriaque encore en usage à l’époque comme le démontre nombre d’autres exemples que nous avions relevés et publiés[5]. Ces épigraphes du XVIII° siècle en langue syriaque sont celles de : Saint-Domèce de Zouq-Mikhael 1728[6], Notre-Dame d’Ilige 1746[7], Notre-Dame de Ain-Warqa 1757A[8], Notre-Dame-de-la-Délivrance à Sharfé 1782[9], Saint-Abdon de Hérhréya 1788A[10], et Saint-Joseph de Ghosta 1793[11].

Les deux inscriptions de Ajaltoun sont gravées selon le type des lettres en relief saillant. Les similitudes apparaissent autant dans la forme que dans le fond puisque leurs textes font appel à une terminologie commune propre aux épitaphes.

Bien entendu, nous constatons des différences flagrantes, d’ordre surtout artistique. Elles sont dues à l’importance exceptionnelle que revêt l’épigraphe intérieure puisqu’elle est relative à un patriarche et présente une richesse iconographique de circonstance.

Nous ne pouvons que noter ici un rapprochement entre l’épigraphe extérieure (Notre-Dame de Ajaltoun 1748) (fig. 3) et une autre épigraphe garshouné du Liban : Notre-Dame de Tamish 1670[12] (fig. 4). Toutes deux font 43cm de largeur et emploient la même graphie en serto saillant repris au noir. Les deux présentent des croix gravées avec leur texte.

Mais c’est surtout le contenu qui nous intéresse. Puisque c’est Abou-Naufal Khazen qui avait offert Notre-Dame de Ajaltoun en 1647 à l’Eglise Maronite. Et c’est encore son nom de donateur qui est inscrit dans l’épigraphe de Notre-Dame de Tamish en 1670.  Il y est mentionné avec ses fils comme bienfaiteurs. Abou-Naufal Khazen et Santo Khazen[13] sont connus comme étant les principaux acteurs dans ce domaine de fondations d’églises et de monastères dans le Liban du XVII° siècle.

  1. Transcription :

1 ܐܢܬܩܠ ܒܐܠܘ ܦܐܗ ܐܠܝ ܪܚܡܗ

2 ܡܘ ܠܐܗ ܐܠܟܘܪܝ ܠܝܐܣ ܒܪܝܕܗ

3 ܟܐܕܡ ܟܢܝܣܗ ܥܓܠܬܘܢ ܦܝ ܝܗ

4 ܫܗܪ ܚܙܝܪܐܢ ܣܢܗ ܐܥܡܚ ܡܣ

  • Traduction :

1  Passa par le décès vers la miséricorde de

2  son Seigneur, le prêtre Elias Bridi

3  serviteur de l’église de Ajaltoun le 15

4  du mois de Juin, l’année 1748 chrétienne

  • Composition :

L’épigraphe Notre-Dame de Ajaltoun 1748 présente une composition simple sur un marbre rectangulaire inséré dans le mur auprès de l’entrée latérale de la nef.

Elle comporte quatre lignes d’écriture dans des bandes horizontales creuses. Ces bandes sont accouplées deux à deux pour former deux cartouches superposés. Chacun de ses cartouches présente des extrémités en forme d’arcs en accolade.

Les interstices entre les deux arcs en accolade laissent, de chaque côté, la place à une croix en relief saillant comme l’écriture.

Epigraphe N-D de Ajaltoun 1766

Date : 1766                               

Eglise Notre-Dame, Ajaltoun, région du Kesrouan

Dimensions : hauteur totale 82 cm ; largeur 40 cm

Support : marbre de carrare gris

Emplacement : au-dessus de la niche (absidiole) de droite

Ecriture : serto

Gravure : relief saillant repris à la feuille d’or

Texte : garshouné

L’église maronite est historiquement caractérisée par son abside flanquée de deux absidioles[14]. Elle est orientée c’est-à-dire étymologiquement qu’elle situe son Saint des Saints à l’Orient[15]. Notre-Dame de Ajaltoun respecte cette tradition.

Avec le temps et le manque de moyens dans les montagnes du Liban, les absidioles ont laissé la place à des niches. Si Notre-Dame de Cannobin présente clairement les deux absidioles en forme de demie coupole, nous rencontrons ailleurs, très souvent, des niches plus modestes. C’est notamment le cas dans notre exemple de Ajaltoun. Dans certaines églises, c’est l’abside qui s’apparente à une niche ou à une paroi aplatie.  

« Il est probable, écrit Henri Lammens, que la niche que les Maronites continuent à disposer derrière le grand autel est un vestige en miniature de ces vieilles absides qu’ils commémoreraient de la sorte. Il ne fait pas de doute que les Maronites ont négligé les constructions absidiales le jour où ils se sont mis à se rapprocher, dans leur spiritualité et leur liturgie, de l’Eglise latine et à l’imiter en beaucoup de choses. »[16]

Cette constatation du père Lammens s’applique également à l’autel. Après Vatican II, avec le retournement de l’autel vers le peuple dans plusieurs églises du Liban, le tabernacle fut déplacé de l’abside vers la niche de gauche où se trouve l’image du Christ.  Comme nous l’avons noté plus haut, l’église de Ajaltoun ne fit pas cette modification et conserva son autel traditionnel adossé à l’abside (fig. 5). Elle a également conservé son ciel bleu étoilé qui orne toute sa voûte et qui caractérisait tant d’églises maronites anciennes.

C’est précisément là, au démarrage de la voûte bleue étoilée que se situe l’épigraphe intérieure de l’église Notre-Dame de Ajaltoun (fig. 6). Elle est au dessus de la niche-absidiole qui est à droite de l’autel.

  1. Transcription :

1 ܐܢܬܩܠ ܐܠܝ ܐܠܪܚܡܗ

2 ܐܠܕܐܝܡܗ ܐܠܒܛܪܝܪܟ

3 ܛܘܒܝܐ ܐ ܠܐܢܛܐܟܝ

4 ܐܠܟܐܙܢ ܘܟܐܢ ܕܠܟ

5 ܦܝ ܐܘܠ ܫܗܪ ܚܙܝܪܐܢ

6 ܣܢܗ ܐܥܣܘ ܡܣ

  • Traduction :
  1. Passa vers la miséricorde
  2. éternelle le patriarche
  3. Tobie l’antiochien
  4.  Khazen et cela fut
  5. au début du mois de Juin
  6. l’année 1766 chrétienne
  • Composition :

Cette épigraphe est assez particulière puisqu’elle est constituée d’une représentation d’arcade reposant sur deux colonnes (fig. 7). Le texte occupe la partie rectangulaire entre les représentations de colonnes alors que le tympan, dans l’arcade, met en scène la mitre patriarcale flanquée de la croix et de la crosse.

Le tout est en bas-relief saillant comme l’écriture. Mitre, pallium, crosse, croix, colonnes et arcade sont bordés au trait d’or. L’écriture, elle, est entièrement reprise à la feuille d’or. Elle est comprise cependant dans des bandes horizontales creuses de formes très simplifiées et à extrémités en arcades. Il arrive, dans d’autres inscriptions syriaques ou garshouné, que la composition soit un peu plus complexe, tel que le rassemblement des bandes d’écriture en paires et avec des extrémités plus travaillées. Ce model plus recherché figure dans l’épigraphe de l’extérieur (Notre-Dame de Ajaltoun 1748).

L’épigraphe dite Notre-Dame de Ajaltoun 1766 rappelle surtout celle de Saint-Joseph de Ghosta 1793[17] (fig. 8) qui offre également la mitre, le pallium et la crosse patriarcales. Nous les retrouverons plus tard, vers 1890, à Notre-Dame de Bkerké 1919[18] (fig. 9). Elles font en effet partie des armoiries du Patriarcat Syriaque Maronite d’Antioche.

Analyse sur les deux épigraphes

  1. Le texte :

La langue employée dans les deux épigraphes de Ajaltoun est l’arabe écrit en lettres syriaques, ce que nous appelons Garshouné[19]. Les autres inscriptions de cette église sont plus tardives et passent toutes à l’écriture arabe.

Car, en effet, le XVIII° siècle auquel remontent nos deux épigraphes constitue (avec le XVII° siècle) le moment charnière où se faisait le passage du syriaque à l’arabe. C’est pour cela qu’à cette époque le Concile Maronite de Louaizé, tenu en 1736[20], avait promulgué des règles pour la protection du syriaque.

Il s’agissait selon Ray J. Mouawad, de conserver sa langue identitaire[21] tel que le stipulent les conciles maronites de 1744, de 1755 et de 1756 en établissant des règles assez sévères[22].

Ainsi le XVIII° siècle représente une période caractérisée par un bilinguisme syriaque – arabe. Cette richesse survivra, mais de manière de plus en plus réduite, jusqu’à la fin du XIX° siècle[23] durant lequel toutes les prières étaient dites en syriaque par les laïcs[24].

Il est intéressant de noter que le concile de 1756 était justement présidé par le patriarche Tobie Khazen lui même cité dans l’épigraphe de Notre-Dame de Ajaltoun 1766. Comme son prédécesseur, le patriarche Simon Awad, il insistait sur l’emploi de l’écriture syriaque pour la transcription de l’arabe par les Maronites.

  • La graphie :

Comme c’est toujours le cas au Liban, le garshouné est noté en serto (cursive) et non en estranguélo (monumental). Cette écriture est ancienne[25] mais semble s’être répandue surtout après le XVI° siècle à la fois dans le Mont-Liban, comme le montre notre étude Epigraphie Syriaque au Liban[26], et dans le Tour-Abdin, comme le montre la campagne épigraphique de Henri Pognon[27] et quelques exemples de Jacques Jarry[28].

Le Haut Moyen Âge et le Moyen Âge formaient l’âge d’or de l’estranguélo notamment au XI° siècle[29]. Cette graphie monumentale restera dominante jusqu’au XIII° siècle[30], voire même jusqu’au XVI°[31]. Après cela son usage sera réservé aux monuments d’importance tels que le patriarcat de Notre-Dame de Bkerké 1919[32]. Sans supporter d’être décorée par des artifices, elle pouvait servir elle même d’ornementation à l’architecture[33].

Le garshouné qui se répand de plus en plus après le XVI° siècle sera toujours accompagné de la graphie serto. Il est assez rare, écrit Jacques Jarry, de trouver du garshouné en estranguélo[34].  Le père Lammens confirme également cette remarque en notant que c’est à l’époque de Fra Gryphon que commençait le recul de l’estranguélo face au serto qu’il appelle les caractères syriaques arrondis.[35] C’est ainsi que le serto se répand sur le Liban et le Tour-Abdin[36] en accompagnant les textes en garshouné.

Nous assistons donc à Notre-Dame de Ajaltoun, dans ses deux épigraphes garshouné, à l’illustration de cette période des XVII°-XVIII° siècles où s’est largement répandu l’usage du garshouné et de la graphie serto dans le Liban des Maronites.

  • La croix :

La croix apparait dans l’épitaphe intérieure (Notre-Dame de Ajaltoun 1766) auprès de la mitre, du pallium et de la crosse représentant les armoiries patriarcales maronites. Pour l’épigraphe extérieure (Notre-Dame de Ajaltoun 1748), de facture beaucoup plus modeste, deux croix de tailles réduites ornent la composition.

C’est un modèle de composition assez répandu notamment pour l’écriture serto, et qui consiste en bandes parallèles creuses abritant les lettres en relief saillant. Lorsque les extrémités des bandes sont triangulaires ou en arcades, ceci dégage des espaces libres dans les interstices. C’est là que croix, rosaces et autres symboles chrétiens orientaux[37] viennent trouver naturellement leur place. Nous retrouvons ce phénomène à Saint-Antoine de Ehden 1774[38], au château de Saint-Gilles à Tripoli 1780[39], à Saint-Domèce de Mazraat-Tefféh 1794[40], et à Notre-Dame de Tamish 1807[41].

La croix est l’élément le plus commun dans les compositions des épigraphes. Lorsque tous les autres font défaut (volatiles, calice, rinceaux, patène) il reste la croix dans sa dimension à la fois salvatrice et victorieuse. Elle est selon Piotr Skubiszewski, la résurrection et la gloire du Père[42]. Elle est la Crucifixion et la Résurrection qui sont aux sources de la doctrine de la foi chrétienne telle que définie par saint Ignace d’Antioche[43].

Conclusion

Les deux épigraphes garshouné de Notre-Dame de Ajaltoun sont des témoins de la situation culturelle, linguistique et historique des Maronites au XVIII° siècle. Elles nous fournissent des renseignements sur l’état du garshouné à cette époque et sur son avancement au sein des églises et notamment dans le Kesrouan.

Leurs inscriptions viennent étayer les renseignements fournis par la philologie et l’histoire. Les Khazen et leur importance, les patriarches et l’histoire de cette église nous sont révélés par les noms et les dates mentionnés.

De même que ces deux épigraphes confirment l’usage du garshouné, elles consolident notre opinion sur l’emploi du serto et de la gravure en relief saillant, tous deux fort répandus à l’époque.

Certaines traditions artistiques sont aussi typiques de cette période du XVIII° siècle, que ce soit pour la modeste épigraphe de l’extérieur ou pour l’épigraphe monumentale de l’intérieur. L’une confirme la tradition des bandes horizontales dans un dénuement assez austère, tandis que l’autre rappelle les épigraphes patriarcales de Saint-Joseph de Ghosta 1793 (fig. 8) et de Notre-Dame de Bkerké 1919 (fig. 9).

L’épigraphe de l’intérieur, Notre-Dame de Ajaltoun 1766, vient compléter le corpus d’une centaine d’épigraphes déjà publiées dans Epigraphie Syriaque au Liban[44]. Nous espérons ainsi pouvoir toujours apporter de nouvelles trouvailles dans ce domaine de l’épigraphie syriaque maronite du Liban. Certains de ces nouveaux exemples viendraient étayer nos conclusions et analyses déjà publiées dans ledit ouvrage, alors que d’autres apporteraient de nouvelles constations et découvertes enrichissantes pour le patrimoine de l’Eglise Syriaque Maronite d’Antioche.

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[1]Amine-Jules ISKANDAR, Epigraphie Syriaque au Liban, Vol. 1, Catalogue des Epigraphes syriaques au Liban du Haut Moyen Age à 1925, NDU Press, Louaizé (Liban), 2008, pp. 186-189.

[2] Ibidem.

[3] Noté « pierre brune » dans Amine-Jules ISKANDAR, Epigraphie Syriaque au Liban, op. cit., p. 187, à cause de l’état de délabrement du marbre jauni à l’époque (en 2008).

[4] Amine-Jules ISKANDAR, Epigraphie Syriaque au Liban, op. cit., pp. 186-189.

[5] Ibid.

[6] Ibid, p. 147.

[7] Ibid, p. 183.

[8] Ibid, p. 217.

[9] Ibid, p. 281.

[10] Ibid, p. 311.

[11] Ibid, p. 315.

[12] Cette épigraphe fut également publiée dans Amine-Jules ISKANDAR, Epigraphie Syriaque au Liban, op. cit., pp. 106-109.

[13]Michel CHEBLI, Une Histoire du Liban à l’époque des Émirs, Publications de l’Université Libanaise, Beyrouth, 1984, pp. 48-51 ; voir aussi le site des Khazen consulté le 5 avril 2019 : https://www.khazen.org/index.php/overview-31990/17-blank-93165843 ; voir également Pierre DIB, Histoire des Maronites, Librairie Oriental, Beyrouth, 2001, t. 3, p. 83 ; et Nasser GEMAYEL, La Récolte, éd. par l’auteur, Beyrouth, 2004, p. 136.

[14] Charbel ABDALLAH, L’architecture des églises Maronites – Le traité liturgique et artistique du Patriarche Douaihy, PUSEK, Liban, 2007, Vol. II, pp. 446-449 ; voir sur les églises Maronites, Estéphanos DOUAYHI, Le Candélabre des Saints Mystères, Chartouni, Beyrouth, 1895.

[15]Charbel ABDALLAH, L’architecture des églises Maronites, op. cit., Vol. II, pp. 441-442.

[16] Henri LAMMENS, Taçrih al-abçar fi ma yahtawih Lubnan min al-atar, t.I, p. 81, traduction française in Youakim MOUBARAC, Pentalogie Antiochienne / Domaine Maronite, Cénacle Libanais, Beyrouth, 1984, t. V, p. 6.

[17]Amine-Jules ISKANDAR, Epigraphie Syriaque au Liban, op. cit., pp. 314-315.

[18]Ibid, pp. 418-419 ; le code 1919 est celui attribué à cette épigraphe dans Epigraphie Syriaque au Liban.

[19]Boutros GÉMAYEL « Avant-messe maronite », in Orientalia Christiana Analecta, 174, 1965, p. 49 ; aussi in Louis WEHBÉ, « Le témoignage monastique de l’Église maronite », in Collectanea Cisterciensia, 28, 1966, p. 91.

[20] Youakim MOUBARAC, Pentalogie Antiochienne / Domaine Maronite, Cénacle Libanais, Beyrouth, 1984, t. I, v. 1, p. 521.

[21] Ray J. MOUAWAD, « Une approche différente de la langue arabe par les Melkites et les Maronites du Liban d’après un poème d’Ibn Al-Qala’i (XV°S.) », in PDO, 34, 2009, p. 350.

[22] Ibid, p. 351 ; voir également Ray J. MOUAWAD, « Maronites and the Garshûnì Script », in PDO, 37, 2012, pp. 239.

[23] Henri LAMMENS, Revue de l’Orient Chrétien, 4, 1899, p. 603-604.

[24] Alphonse de LAMARTINE, Voyage en Orient, Gosselin, Paris, 1903, t. II, p. 539.

[25] Françoise BRIQUEL CHATONNET, « De l’écriture édessenienne à l’estrangela et au serto », in Semitica, 50, 2000, pp. 81-90.

[26]Amine-Jules ISKANDAR, Epigraphie Syriaque au Liban, op. cit.

[27]Henri POGNON, Inscriptions sémitiques de la Syrie, de la Mésopotamie et de la région de Mossoul, Imprimerie Nationale, Paris, 1907.

[28] Jacques JARRY,« Inscriptions syriaques et arabes inédites du Tur ‘Abdin », in Annales Islamologiques, 10, 1979, p. 210 ; il s’agit de l’inscription n° 9.

[29] Andrew PALMER, « The Syriac Letter-Forms of Tur ‘Abdin and environs», in OC, 73, 1989, p. 87.

[30] Ibid, p. 78.

[31] Ibid, p. 81.

[32] Amine-Jules ISKANDAR, Epigraphie Syriaque au Liban, op. cit., pp. 418-419 ; le code 1919 est celui attribué à cette épigraphe dans cet ouvrage.

[33]Claude SELIS, Les Syriens orthodoxes et catholiques, coll. Fils d’Abraham, Brepols, Belgique, 1988, pp. 145-146.

[34] Jacques JARRY,« Inscriptions syriaques et arabes inédites du Tur ‘Abdin », in Annales Islamologiques, 10, 1979, p. 217; il s’agit de l’inscription n°20 en syriaque et garshouné.

[35] Henri LAMMENS, Revue de l’Orient Chrétien, 4, 1899 ; in Youakim MOUBARAC, Pentalogie Antiochienne, op. cit., t. I, v. 1, p. 617.

[36] Voir sur ce sujet : Andrew PALMER, « A corpus of inscriptions from Tur ‘Abdin and environs », in OC, 71, 1987, pp. 53-139 ; et Andrew PALMER, « The epigraphic diction of Tur ‘Abdin and environs », in OC, 72, 1988, pp. 114-123 ; et Andrew PALMER, « The Syriac Letter-Forms of Tur ‘Abdin and environs », in OC, 73, 1989, pp. 68-89.

[37]Voir sur ce sujet les nombreux symboles présentés in Jean SADER, Croix et Symboles dans l’Art Maronite Antique, Dar Sader, Beyrouth, 1989 ; ainsi que Romualdo FERNANDEZ, « Symboles chrétiens dans les monastères syriens », in Patrimoine Syriaque, Actes du Colloque V, Antélias (Liban), 1998, pp. 151-164.

[38] Amine-Jules ISKANDAR, Epigraphie Syriaque au Liban, op. cit., p. 236.

[39] Ibid, p. 272.

[40] Ibid, p. 318.

[41] Ibid, p. 326.

[42] Ac, I, 9-11; 2, 22-36 et He, 12, 2, cités in Piotr SKUBISZEWSKI, La croix dans le premier art chrétien, Geuthner, Paris, 2002, p. 9.

[43] Ignace D’ANTIOCHE, POLYCARPE DE SMYRNE, « Lettres, Martyre de Polycarpe », in Sources Chrétiennes, 10, 1969, p. 128-129 (Aux Philadelphiens, 8, 2).

[44] Amine-Jules ISKANDAR, Epigraphie Syriaque au Liban, op. cit.

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