Introduction: Aujourd’hui que nous avons un nouveau Pape, François, nous pouvons accomplir notre lecture pneumatologique du passage de l’ère du Vatican II à l’ère post Vatican II de la façon suivante : En cette occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l’ouverture du Vatican II, de la commémoration du 17ème centenaire de l’Édit de Milan, de la dédicace de cette année à la Foi et de l’ouverture de l’ère de la nouvelle évangélisation, nous assurons que la succession des papes, depuis Jean XXIII jusqu’aujourd’hui, n’est pas accidentelle ni humainement orientée. Elle est plutôt liée conjointement à l’esprit et au texte du Vatican II, et gérée par l’Esprit Saint, Paraclet, tel que prédit par le Christ (Jn 14 : 26).Sur ce, est-ce qu’on a le droit de placer la retraite de Benoît XVI comme le pont de passage de l’ère du Vatican II à celui du Post Vatican II? · Tout commença par la retraite de Benoît XVI Une fois qu’on se met au bord de la réalité humaine, c’est à dire au récif entre l’humain et le divin, les titres capitulent. C’est ainsi que Joseph Ratzinger s’est dénué de tout titre, a repris le nom que ses parents lui ont confié et que Dieu lui a conservé depuis sa naissance dans le registre de la Vie (Ap 12 : 23). Il a déclaré au flagrant délit qu’il ne désire, désormais, qu’être considéré un adorateur de la Croix. C’est au rang des grands “mystiques” de l’Église qu’il a voulu se transmuter. « Le grain de blé est tombé et il est mort !»; « Benoît XVI a perdu son soi pour le bien du Royaume!» et ce pas ne peut pas avoir eu lieu sporadiquement ou par machination humaine. Ce serait une insulte à l’Esprit Saint de ne pas y lire un des plus importants signes des temps. · Joseph Ratzinger et l’Énergie divine Benoît XVI s’est tellement imbibé de l’Énergie divine qu’il s’est enflammé de Son Feu. Tel un papillon qui voltige autour de la lampe à pétrole, source d’énergie de laquelle il a été fait, ce Pape s’est approché de plus en plus de l’ouverture de sa Source d’Énergie pour profiter le plus de sa Lumière et de sa Chaleur. Tel un homme, il hésitait de risquer la brûlure de ses ailes et de perdre son identité jusqu’au moment où, en une plénitude du temps non déterminé par lui, il a décidé, comme on le note avec ce genre de papillon nocturne, de faire l’ultime pas. Il s’est laissé prendre les ailes par le Feu, s’éthériser au cœur de la Lampe, devenir “feu” de “Feu”, “lumière” de “Lumière”, et forcer ainsi la Vision de la Face du Père (Jn 14 : 8). C’est l’ultime geste d’Amour duquel seuls sont capables ceux qui ont été touchés par l’Amour divin. Saint Charbel en est témoin et l’eau de sa lampe qui fut transmutée en matière phlogistique, en est la preuve. C’est ainsi que les grands Papes finissent dans le Christ. C’est par des événements pareils que le miracle de la transmutation comme de la transsubstantiation continue à illuminer, à chauffer et à faire tout nouveau (Ap 21 :5). · Joseph Ratzinger et le livre Comme le témoigne la majorité des théologiens universels, Ratzinger a tellement bien connu Jésus-Christ et a écrit de Lui ce qui est suffisant pour qu’il se transmue lui-même en un “livre” ouvert de Lui. Pour huit ans, à la mode de Simon de Cyrène, il a expérimenté la Croix avec Lui jusqu’à ce qu’il s’est trouvé pris dans l’élan ultime de se fondre en Lui, de devenir “livre” lui-même, un livre ouvert, un livre à feuilles blanches à la disposition de son Partenaire. Il sera, désormais, à Lui, Jésus d’en remplir les pages et de les ajouter aux feuilles qui ont manqué à son Évangile (Jn 21 : 24). Ainsi, comme l’introduction de tout livre débute dans sa conclusion, et comme l’Incarnation n’est comprise qu’à la lumière de la Mort et la Résurrection, l’élection de Joseph Ratzinger trouve toute sa valeur dans sa démission et sa transmutation substantielle vers la Perfection qui est de son Père Céleste (Mt 5 : 48). C’est pourquoi nous affirmons qu’avec lui tout commence de nouveau à être nouveau. Et, à ce niveau-là, ce ne sont pas les humains qui prévoient ou prédisposent… c’est seul l’Esprit Saint.[1] · Passage à la phase post Vatican II Au cinquantenaire du Vatican II, Joseph Ratzinger qui a commencé sa vie théologique avec les préparations à ce Synode, se retrouve, par l’Esprit-Saint, comme Pape, en train de conclure sa vie théologique en plaçant le point final, point de perfection, à ce Synode. Ce point de perfection consiste à appliquer sur soi ce qui est demandé aux autres de faire, et cela pour contrecarrer tout esprit de pharisaïsme (Luc 11 : 46). Pour Benoît XVI, il consistait à réconcilier avec ceux qui ont été, dans le temps (1965), choqués par le grand changement que le Vatican II a apporté et qui se sont éloignés. La tête de “l’Église”, le grain de blé par excellence, après avoir accompli ces réconciliations, tombe et meurt, comme l’a fait son Maître, afin que l’Église ait la Vie de plus en plus abondante (Jn 10 : 10). Il a fallu que ce soit Joseph Ratzinger comme Pape pour que l’Esprit Saint puisse mettre ce point final et passer avec lui à la phase post Vatican II. De quoi souffrait l’Église avant le Vatican II et de quoi s’est-elle libérée? · L’Église était devenue “Christendom”, elle a remplacé l’Empire de Rome… L’Église, à partir du IX siècle, s’était déjà complètement métamorphosé en un Empire du Christ ― Christendom― et avait substitué le glorieux empire romain… Tout a commencé avec l’Empereur Constantin et la devise « In Hoc SignumVincit » suivi de l’Édit de Milan (313).[2] Suivra la militarisation de l’Église de par son peuple, leurs rois et leurs empereurs. Au X siècle, le “Christendom” a rejoint son apex et a mené plus tard au grand schisme avec Byzance puis, en revanche à l’occupation de Jérusalem, aux dévastations musulmanes et aux agressions contre les pèlerins chrétiens, aux Croisades.[3] Suivront la guerre de cent ans et l’inquisition (de 1337 à 1453);l’abus du sacré et des sacrements par un grand commerce d’indulgences et d’absolution des morts; le schisme Luthérien du XVI siècle (1517);[4] le Tridentin (1545) qui fut un dernier essai de retour au contrôle total et féodal des “brebis” du Christ, âmes et biens séculiers, mais par malchance, il n’a fait qu’augmenter le parcours de la rigidité par l’anathémisation … Ainsi, sur une étoffe de peuple chrétien esquinté par les guerres de religions, les famines, les maladies et l’inquiétude de finir à l’enfer, poussa l’esprit de la laïcité qui mena, avec l’illuminisme, à la révolution française (1789). Plus tard vint Karl Marx, christ du prolétariat, avec son matérialisme humanitaire et son slogan : “La religion est l’opium du peuple”. Grâce à sa promesse d’un éden accessible aux oppressés, il a réussi à vider les églises… En fin du XIX siècle, le Dieu de l’Église s’est trouvé déjà hors des universités, le positivisme et le matérialisme ont régné, et la psychologie a substitué la théologie. Même l’“Index de laPropaganda Fide” ne pouvait plus réussir à lui soumettre de nouveau les penseurs et le clergé. Et le Christ, à la veille du Vatican II, se trouvait avec assez de “LOIS” mais démuni d’un fort “Corps mystique” prêt à porter sa Croix. Par conséquent, compter chaque année le nombre des catholiques pour le confronter avec le nombre des protestants, des laïcs, des musulmans etc., devint un système d’inventaire au service de la consommation qui désormais battait son plein. Les paroles retentissantes du Christ : « Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18 : 8) frappaient la Porte du Vatican. On aurait pu bien continuer à accuser et diaboliser les autres, les ennemis du Christ quelle que soit leur croyance ou leur appartenances.[5] Est-ce que cela servirait à grande chose? Ces gens, après tout, bibliquement parlant, ont été et sont toujours là comme instrument entre les mains de Dieu Père pour redresser les voies de son peuple, le ramener toujours aux bonnes pâtures de Son Fils, et lui rappeler sa vraie mission dans le monde. Le défi que soulevait le Christ vivant à son Église, et le soulève toujours est de reconnaître, et bien connaître, sa Cause causante, sa Cause finale et toutes les causes intermédiaires et de ne cesser de reconnecter avec son unique Tête qui n’admet pas de compromis. Dans cet esprit, en 1963, Jean XXIII a entendu l’Agonie de son Maître, accepta le défi, ouvrit les Portes à l’Esprit Saint et convoqua au Synode Vatican II.[6] Il invitait à la recherche de l’identité de L’Église, de sa mission et de son but dans le monde de ce jour-là comme de chaque jour, à la lumière cachée de l’Évangile, de l’Acte des Apôtres et des Pères des premiers temps, jusqu’à “Marie” de la Pentecôte. · De quel droit placer la retraite de Benoît XVI comme pont de passage de l’ère du Vatican II à celui Post Vatican II? Quelle différence a causé le Vatican II? C’est avec la retraite de Benoît XVI que la fin de l’expatriation de l’Église au cœur de l’empire a commencé. Suivons le parcours des événements et jugeons : En une nouvelle Plénitude du Temps, comme nous l’avons dit plus haut, Jean XXIII, Vicaire du Christ, a décidé de mettre pied à terre afin de se conformer, en personne, avec Celui qu’il représente. Avec lui l’Église a été invitée à faire de même. C’était désormais le plan du Vatican II. Puis, Paul VI a continué, non seulement les œuvres théoriques du Synode, mais aussi la décortication pratique de l’Église de tout résidu de l’empire qui continue à l’envenimer, surtout le monolithisme : « il suffit de faire, faire faire et laisser faire » enseigne-t-il, et, en plus, « la Vérité est dans la collégialité ». C’était plutôt ces deux clés du Synode qui sont devenues les Clés de Saint Pierre et avec elles les travaux du Synode progressèrent. Pragmatiquement parlant, si Jean XXIII a mis pied à terre, Paul VI a remis la “couronne” du pontife au monde profane auquel elle appartient, contre du blé pour les affamés. Depuis, cette couronne empirico-pontificale gît dans un musée à Washington. En même temps, le texte du Vatican II a vu la lumière tout en causant bien de fissures, à tous les niveaux, dans la rigidité et les ténèbres des pratiques et des mœurs des siècles passés. En 1978, Jean Paul II, de par le nom qu’il a assumé, devait payer par sa propre chair l’accomplissement du pas commencé par ses deux prédécesseurs et l’application des enseignements du Vatican II. Ni sa génération, entre autre celle de Ratzinger, ni les générations qui suivront, n’ont plus de choix. Le défi réside désormais dans le mode et la méthode de faire différence. Si Paul VI fut le premier Pape à quitter le Vatican vers l’Inde, Jean Paul II va creuser une nostalgie envers son habitat et son repos. La recherche de l’Homme dans le but de lui rendre la splendeur de l’Image et Ressemblance de Dieu est coûteuse. Avec son exode du Vatican, une des mœurs principales de l’empire: l’immutabilité et la distance vis-à-vis du peuple a, en plus, été éliminée.[7] Qu’est-ce qui a été laissé au successeur de Jean Paul II à éliminer pour continuer à libérer l’Église des résidus de l’empire et à faire différence : c’est le “Ad Vitam” qui résistait. Dire que la succession de ces actes libérateurs n’est pas due à l’intervention de l’Esprit Saint serait absurde. Le “Fil” est clair comme il l’est dans l’ancien Testament tout au long de la préparation pour le Salut… II se dessine comme suit : Jean XXIII a mis pied à terre… Paul VI a remis la fameuse couronne empirique au monde auquel elle appartient… Jean Paul II a presque déserté le Vatican à la recherche des brebis perdues et puis, à travers la JMJ, il a remis à la jeunesse l’Église et son Vatican qui devraient leur appartenir, eux le futur de la chrétienté missionnaire dans ce monde… Ratzinger était toujours là, présent à Jean Paul II de la présence de Saint Joseph, dont il porte le nom, à la Famille de Nazareth. Il lui était présent par ses écrits et ses conseils car, après tout, c’était la grande Cause de leur Vatican II qui était en jeu. Puis, à son tour, devenant Pape, il a accompli la libération de l’Église en remettant le privilège de l’“Ad Vitam” aux empereurs et rois de ce monde à qui, de droit, il revient. Que personne n’essaie de nous convaincre que cela était possible sans les jauges de l’Esprit Saint et surtout de quelque jauge bien indispensable aux Fondations de l’Église, i.e. l’Amour maternelle de Marie, la théotokos, avec son nouveau Titre de “Partenaire dans le Salut” que Paul VI, Ex Cathedra, lui a confié. C’est le nouveau et le différent que le Vatican II a apporté.[8] Ainsi avec l’Esprit Saint, nous remarquons le Sillage divin qui coupe les flots de l’abîme de ce monde derrière la barque du Christ Jésus, et qui s’applique à la libérer pratiquement. C’est vrai que, tout au long d’un demi-siècle, ce passage semble être un dénuement de tout prestige, de toute dignité profane, mais, n’est-ce pas ce que le Christ même voulait en enseignant que les derniers seront premiers et que celui qui ne perd pas son soi par compassion envers les plus démunis ne le gagne pas, que ce soit une personne physique ou une personne morale, entre autre l’Église telle quelle. (Mt 16: 24-28) Au début de l’Église les Papes se précipitaient pour embrasser la Croix du martyre à l’image et ressemblance de leur Maître. C’est bien avec l’empire qu’on a commencé à leur souhaiter longue vie et prospérité comme le font les habitants de ce monde à leurs féodaux. Quelqu’un devait se mettre à la disposition du Saint Esprit afin qu’Il puisse mettre le point final exhaustif au Vatican II, celui de dire non à l’“ad vitam” du pouvoir pontifical. Ce fut Joseph Ratzinger. Passer à l’Hermitage pour n’adorer, tout nu, que le Christ crucifié, c’est, comme nous l’avons dit du papillon, se conformer exhaustivement au Christ, et c’est à son état de la Post-Ascension qu’on transcende. Dans tout autre cas d’Alter Christus c’est se conformer à Lui incarné, soumis à l’unique risque auquel Il n’a pas été soumis Lui-même, celui du péché, i.e. de conformer Son Père, tacitement, par relativisme luciférien, au soi arriviste qui est nôtre, et de soumettre, ignoblement, le TOUT, au dieu de ce monde désormais dit “la consommation“. · L’Ère post Vatican II C’est sur cette étoffe de liberté que commence l’ère post Vatican II. Donc cela ne fut pas surprenant de voir François d’Assise resurgir à travers le cardinal Georges Bergoglio. Cela rappelle d’ailleurs de la relation du fondateur de l’Ordre, Saint Ignace de Loyola avec ce saint qui l’inspirait. Est-ce que les catholiques de l’Amérique du Sud ne sont pas, après tout, la résultante de la synergie entre les divers ordres missionnaires? Ce qui est intéressant c’est de noter que François d’Assise qui a été envoyé en une certaine plénitude du temps par la divine Providence, réapparaît cette fois-ci en un Jésuite qui se prosterne devant le Corps Mystique souffrant du Christ pour lui demander, tout d’abord, sa bénédiction, en guise d’appui moral et sacré, comme si elle est, en vérité, celle du Christ. C’est différent ce qu’il a fait, plus exactement différent, car cette différence n’est pas séculière. En lançant le projet de la nouvelle évangélisation, en 2012, personne ne prévoyait le départ de Benoît XVI et l’entrée en scène d’un Pape avec cette notion d’extrême humilité. C’est l’œuvre de l’Esprit Saint. Conclusion Grâce à la retraite de Benoît XVI, les précédentes jauges de l’Esprit Saint ont été révélées. C’est sur ce respectable droit de se retirer librement et consciemment, et que Benoît XVI a appliqué sur lui-même en mourant à cette vie par amour du Christ, que nous avons basé notre décision de considérer sa retraite comme le pont vers le Post Vatican II. Cet acte qu’il a accompli est profondément évangélique et ce Pape qui, depuis sa démission n’a été qualifié par les instances mondiales que de Grand, appréciant ainsi la grandeur du poste qu’il a quitté, en est devenu la référence. Que seront les jauges qui détermineront la carte routière de cette nouvelle Ère? Voilà que le Pape François, par le seul choix de son nom pontifical, commence à les dévoiler théoriquement et pratiquement, en acte plus qu’en paroles, par l’exemple vécu beaucoup plus que par la prédication. La plus apparente de ces jauges jusqu’à maintenant, malgré le peu de jours qui se sont écoulés c’est LA KÉNOSE DU SOI VATICANAIS, ce qui se traduit par l’acte de s’incarner de nouveau dans l’humanité, de porter sa croix sur les épaules d’une Église en parfaite conformité avec son Christ jusqu’à la mort et la résurrection quotidienne, et un renouveau de phœnix. Pour en savoir plus sur l’importance du “Pont Ratzinger”, suivons de près les inspirations du François papal. [1]Les générations honoreront désormais la retraite de Benoît XVI beaucoup plus que tout acte de son pontificat, car il est rare de trouver une personne humaine qui signe “je suis mort” sans avoir été pris par la Synergie existante entre le langage humain et le langage divin. Une telle signature n’est pas conjugable par les humains. (Cf. Geoffrey Bennington & Jacques Derrida, Jacques Derrida, série les Contemporains, Seuil, Paris, 1991, p.51) Bénis sont les actes de l’Esprit Saint. Par cette signature Ratzinger force l’impossible. Il réaffirme à la tête des valeurs chrétiennes celle du “grain” qui sait tomber et mourir, avant que la mort naturelle ne parvienne, afin de produire cent fois son fruit. [2]Les paroles lues dans le Livre de la Révélation 6:2-3 en forme la base, et “La Cité de Dieu” de Saint Augustin la constitution. L’abus de l’intervention divine par la politique de la carotte et du bâton dont les conséquences ne sont ressenties que dans l’éternité entre ciel et enfer est établi. [3]C’est vers la fin de cette période que le Christ, au Nom duquel toute cette pagaille a été faite, élut François d’Assise, l’illumina et l’envoya pieds nus reconstruire son Église qui tombait en miettes. [4]« Yet there was about it much that fell short of the ideal of Christendom. In many ways, as a contemporary bishop expressed it, “thechurch was in the empire, not the empire in the church” ». Cf. http://www.newadvent.org/cathen/03699b.htm [5]RerumNovarum de Léon XIII (1891) [6]Le Vatican I est le synode auquel le Pape Pie IX a convoqué le 29 Juin 1868 pour traiter principalement de l’infaillibilité du Pape. [7]L’universalité du Salut a été mise en pratique pour la première fois sans “envie” du ciel ni “peur” de l’enfer, mais uniquement par Amour du Christ comme Voie, Vérité et Vie. C’est la compassion et le respect de l’Étincelle de Dieu dans chaque âme humaine qui ont insufflé le retour à “Assise” et à son François. [8]Et là, une fois de plus, l’Orient Chrétien, surtout celui de Saint Ephrem, se retrouve sur le même seuil avec le Vicaire Romain du Christ. C’est que pour l’Esprit Saint il n’y a pas d’Orient et d’Occident. Il est le fondateur d’une globalisation exhaustive qui, par la pauvreté, la chasteté, l’humilité et la compassion, joint même le globe des créés au globe du Créateur. |